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Activité F.3

Gestion écologique des sols dans les plantations fruitières pluriannuelles

Objectifs

  1. Identifier une gamme de bactéries ou de champignons qui solubilisent le P et conviennent aux essais menés dans les vergers fruitiers.
  2. Identifier une gamme de bactéries ayant des effets stimulateurs sur la croissance de la plante dans les sols manifestant des troubles de  replantation.
  3. Identifier les composts possibles inhibant les réductions de croissance liées aux sols atteints de problèmes de la replantation.
  4. Déterminer une combinaison optimale de traitements ayant un fort potentiel d’utilisation pratique sur le terrain.
  5. Déterminer les meilleurs traitements de la rhizosphère pour atteindre une croissance optimale sur le terrain dans les conditions auxquelles font face les producteurs biologiques.
  6. Transférer les connaissances au secteur de l’agriculture biologique.

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Les troubles de la replantation comprenant un mauvais établissement et le retard de croissance des nouvelles plantations engendrent de grandes pertes économiques dans les premières années des nouvelles plantations fruitières pluriannuelles en Colombie-Britannique, où les coûts d’établissement peuvent dépasser 10 000 $ l’hectare. Le problème est particulièrement grave pour les producteurs biologiques qui n’ont pas accès au même arsenal d’engrais chimiques, de fumigants et d’herbicides que les producteurs conventionnels. La gestion des sols et des vergers biologiques est une priorité hautement cotée dans les récents sondages des producteurs biologiques à l’échelle nationale et en C.-B. De précédentes recherches ont démontré une croissance avantageuse des pommiers à la suite d’une utilisation judicieuse du compost dans le trou de plantation et de récentes expériences ont identifié le phosphate et une bactérie produisant de l’auxine et liée aux racines comme étant deux traitements stimulant la croissance de semis test dans des sols de vergers existants sujets au déclin des arbres. Ces données suggèrent que la solubilisation dans le P et la stimulation de la longueur des racines sont deux éléments qui améliorent le rendement initial de la plante. D’autres microorganismes liés aux racines montrent également un potentiel d’amélioration de la croissance et de la santé des racines.

Pour ces raisons, on propose d’entreprendre une étude sur trois ans pour mettre au point des stratégies compatibles d’un point de vue biologique afin d’établir les meilleures pratiques de gestion pour améliorer la santé de la rhizosphère (région des racines) et accélérer un rendement économique. La première année impliquera le criblage d’une gamme d’amendements biologiques pour l’effet de serre, comprenant des produits biologiques offerts sur le marché, des souches bactériennes distinctes et des combinaisons provenant de collections de rhizobactéries déjà établies favorisant la croissance des plantes et divers composts disponibles localement et certifiables. Les deux dernières années comprendront des tests sur le terrain, un travail direct avec les producteurs biologiques dans leurs vergers afin d’évaluer les traitements les plus prometteurs ou des combinaisons de traitements de la première phase de criblage. L’étude est conçue en fonction du travail qui sera effectué par des adjoints à la recherche, un étudiant à la maîtrise ès sciences qui prépare une thèse et des étudiants d’été de premier cycle. L’étudiant sera sous la supervision directe de madame Louise Nelson, UBC-Okanagan. M. Gerry Neilsen, AAC- CRAPAC de Summerland, siègera au comité consultatif de l’étudiant à la maîtrise ès sciences, aidera aux essais dans les serres et en champ et contribuera directement à la détermination des produits chimiques associés et de la nutrition des plantes.

Nous prévoyons que cette recherche permettra de découvrir les meilleures pratiques de gestion biologique pour surmonter un mauvais établissement initial des plantations fruitières et les problèmes qui peuvent entraîner des réductions de la production allant jusqu’à 50 % au cours des 5 premières années après la replantation. Ces pratiques fourniront un choix de rechange aux traitements par fumigation sans effet sur l’environnement, contrairement au méthylbromure, qui est progressivement éliminé parce qu’il cause une diminution de l’ozone dans l’atmosphère. Nous espérons mettre au point un produit inoculant biologique ayant un potentiel commercial qui, comme le compost, puisse être facilement adopté par les producteurs biologiques. Nous formerons un étudiant à la maîtrise ès sciences et trois étudiants de premier cycle en sciences du sol appliquées, en microbiologie et en recherche sur le terrain. Cette recherche accroîtra la compétitivité des producteurs biologiques en augmentant le rendement et en diminuant les coûts de production tout en améliorant la santé et la qualité des sols.

Chercheurs

Nom Affiliation
, Chercheur principal
louise.nelson@ubc.ca
Professeur
University of British Columbia
1177 Research Rd
Kelowna BC V1V 1V7
, Codemandeur
gerry.neilsen@agr.gc.ca
Chercheur scientifique
Agriculture and Alimentaire Canada
Centre de recherches agroalimentaires du Pacifique
Highway 97
C.P. 5000
Summerland, BC V0H 1Z0
Linda Edwards, Collaborateur
ledwards@nethop.net
Mennell Orchards
757 McCurdy
Cawston, BC
, Collaborateur
tom.forge@agr.gc.ca
Chercheur scientifique
Agriculture and Alimentaire Canada
Centre de recherches agroalimentaires du Pacifique
C.P. 1000
Agassiz, BC V0M 1A0

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