»ĆÉ«Ö±˛Ą

 

GSBII Activité C.32

Intégration du contrôle des mauvaises herbes en production de pois et lentilles biologiques

¸éĂ©˛őłÜłľĂ©

La production biologique de pois et de lentilles est difficile en raison de problèmes de mauvaises herbes. Des pratiques individuelles de lutte contre les mauvaises herbes ont été développées pour la production biologique de pois et de lentilles dans l’ouest du Canada. Chaque élément d’un système de lutte intégrée contre les mauvaises herbes peut augmenter le rendement des lentilles et des pois et réduire les problèmes de mauvaises herbes. La recherche que nous avons menée dans des conditions biologiques a révélé que la densité de semis pour les pois () et les lentilles () devrait être augmentée pour la suppression des mauvaises herbes et un rendement économique maximal. En fait, le taux maximum étudié dans le cadre de cette expérience a donné le plus grand rendement net. Toutefois, une densité de semis plus élevée entraîne des coûts d’ensemencement plus élevés, en particulier dans les grandes cultures de semences telles que les pois. Le contrôle mécanique des mauvaises herbes peut également être utilisé pour contrôler les mauvaises herbes dans les cultures de légumineuses à grain. Nous avons constaté que la lentille est tolérante au sarclage à la houe rotative avant et après la levée ainsi qu’au hersage de la récolte. Chez le pois, la houe rotative permettait une réduction de 60 % de la biomasse de la moutarde des champs et de la sétaire verte tout en augmentant le rendement par deux (). La culture entre les rangs a été utilisée dans d’autres cultures pour contrôler les mauvaises herbes qui sont trop grandes pour être contrôlées par houe rotative ou hersage. Le contrôle optimal des mauvaises herbes provient souvent d’une combinaison de plusieurs méthodes de contrôle et de l’optimisation de leur application. D’autres ont constaté que dans la culture des céréales, l’emploi d’un cultivateur entre les rangs est plus rentable que l’augmentation de la densité du semis pour le contrôle des mauvaises herbes.

Nous avons également élaboré un système intégré de contrôle des mauvaises herbes biologiques pour les mauvaises herbes dans l’avoine et nous avons été en mesure de réduire la biomasse des mauvaises herbes de 73 % et d’augmenter le rendement de l’avoine de 23 % en utilisant uniquement des techniques de contrôle des mauvaises herbes culturales et mécaniques (). Nous prévoyons que ce projet pourrait avoir des retombées encore plus substantielles pour le contrôle des mauvaises herbes, puisqu’il aura recours à la culture entre les rangs. Le projet s’appuiera sur les connaissances développées par les principaux chercheurs dans la lutte contre les mauvaises herbes dans le domaine de la gestion culturale et physique des mauvaises herbes. Puisque ce système ne comptera pas sur une seule méthode, il devrait être plus résilient et viable comparativement aux pratiques normales de lutte contre les mauvaises herbes.

L’objectif global de cette recherche est d’élaborer un système intégré de contrôle des mauvaises herbes mécanique et cultural pour la production de pois et de lentilles biologiques. Pour ce faire, nous déterminerons d’abord la tolérance de la culture et la capacité de désherbage du travail du sol entre les rangs. Cette information nous permettra d’élaborer des lignes directrices et de meilleures pratiques de gestion pour l’utilisation d’outils de travail du sol après l’ensemencement pour les légumineuses biologiques. Nous déterminerons ensuite la meilleure combinaison économique de tactiques de contrôle de désherbage mécanique (houe rotative, hersage et culture entre les rangs) et de densité du semis, en vue de contrôler le désherbage dans les cultures de lentilles et de pois biologiques.

Ces travaux seront réalisés au moyen d’expériences pluriannuelles dans les champs, sur des terres cultivées biologiquement. Nous prévoyons qu’une densité du semis légèrement supérieure à la normale et une combinaison de techniques de contrôle de désherbage mécanique assureront un contrôle du désherbage optimal pour les pois et les lentilles. Toutefois, nous ne connaîtrons pas les résultats de cette expérience tant que nous ne la réaliserons pas et que nous ne prendrons pas en compte le coût de la machinerie et l’augmentation de la densité du semis. Cette recherche profitera à la production de pois et de lentilles biologiques, en réduisant les risques de production et en permettant la culture biologique de davantage de légumineuses au Canada. Cette information servira également aux agriculteurs conventionnels et elle pourrait aider à réduire l’emploi de pesticides et à contrôler les mauvaises herbes résistantes aux herbicides.


Chercheurs

Nom Affiliation
, Leader de l’activité University of Saskatchewan
Agriculture et Agroalimentaire Canada
Centre de recherche et de développement de Saskatoon
University of Saskatchewan


Partenaires commanditaires